Activités économiques
L’agriculture, la pêche, le métier de bourrineur, l’exploitation du sel et l’ostréiculture sont autant d’activités humaines traditionnelles qui ont concouru à façonner les paysages du Marô et à en faire ce qu’il est aujourd’hui.
Agriculture
Si l’agriculture est essentielle pour l’entretien du marais (curage des canaux pour l’abreuvement, fossés qui servent de clôtures), elle représente également sa première activité économique. L’élevage extensif, principalement bovin, est présent sur tout le marais et est particulièrement adapté au milieu sensible que représente une zone humide.
Une race de vache, la Maraîchine, correspond à une sélection génétique de longue date associée historiquement au pâturage des prairies humides. Elle se distingue pour son lait riche et sa viande goûteuse. Un groupe de passionnés l’a sauvée in-extremis de la disparition et aujourd’hui, la population est constituée de quelques 1 300 femelles.
De la fin du XVIIIe siècle au début du XXème siècle, de grands polders agricoles sont construits en façade maritime, grâce aux techniques apportées par les Hollandais. Ce sont sur ces secteurs que l’on trouve des cultures.
Vaches Maraîchines
Le Port du Bec – Bouin
Un territoire de pêche
Le littoral du Marô est un paradis pour les pêcheurs, amateurs ou confirmés. Le long des étiers ou sur l’estran, vous pourrez pêcher gardons, brèmes, brochets, sandres, perches… C’est aussi l’occasion de découvrir les techniques de pêche traditionnelle propres aux zones de marais : prenez le temps d’admirez les pêcheries dans les étiers et découvrez la pêche au carrelet.
Vous pouvez aussi tester la pêche à pied, en ramassant directement les coquillages qui sont fixés sur les rochers (moules, bigorneaux…, dans la vase sur l’estran (coques, palourdes…) ou encore expérimenter la pêche à l’épuisette pour essayer de capturer quelques bouquets (crevettes roses) et crevettes grises. Les meilleures marées sont celles s’approchant d’un coefficient de 100, même si un de 80 est suffisant.
Limitez votre pêche à ce que vous allez consommer. Et attention, cette pêche est réglementée ! Renseignez vous : réglementation de la pêche à pied.
Les marais salants
Le Marais Breton vendéen était autrefois le premier fournisseur de sel au niveau national, « l’or blanc » a façonné les paysages du marais depuis l’âge du Bronze. Les sauniers sont nombreux à perpétuer les gestes et les techniques pour obtenir un sel de qualité. Exercé depuis des milliers d’années, le métier de saunier est depuis toujours très utile quant au bon fonctionnement du Marais Breton Vendéen.
Bien que consommé tous les jours, le sel est paradoxalement peu connu du grand public, nous vous proposons donc de partir à la découverte de ce savoir-faire ancestral bien ancré dans le Marais Breton Vendéen.
Marais Salant Les Valencières – Bouin
Port des Champs – Bouin
L’ostréiculture
L’ostréiculture est l’une des dernières activités humaines installées dans le Marais Breton Vendéen. Le cadre naturel de la Baie de Bourgneuf est favorable à la production d’huîtres grâce à des conditions climatiques optimales, une zone côtière largement découverte par les marées, la présence d’anciennes salines préservant le rivage des activités humaines intensives, et une eau riche en plancton et peu agitée. Entre littoral et marais, l’eau de mer remonte profondément dans les étiers et les fleuves côtiers, y rencontrant une eau douce issue des marais.
Aujourd’hui commercialisée sous l’appellation « Huître Vendée Atlantique », cette production est élevée en pleine mer puis affinée en claires, des bassins d’eau moins salés, lui conférant son goût authentique aux arômes salés. Découvrez dans le Marais Breton Vendéen ces bassins conchylicoles et dégustez les variétés locales : la Claire, la Fine de Claire et la Spéciale de Claire.
> En savoir plus sur l’ostréiculture dans le Marais Breton Vendéen.
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